30 Sigur Ros - INNIJ'aime l'Islande et ses volcans, je n'ai jamais rien entendu d'aussi beau depuis au moins vingt minutes, et l'album de Cass McCombs (album n°390). Atmosphérique et pur comme une blanche coupée au lithium. Frissons.
29 Surkin - USAOn dit parfois qu'on ne peut pas être davantage dans le coup qu'en étant hors du coup. Ce skeud, revival d'eurodance mid-90's et d'électrofunk bien foutraque, est une sale invitation à bouger ton boule sur une piste pleine de gens à coupe mulet, ton container à Gin-Passoa, négligemment calé dans ta main droite. 1993, à la bien.
28 Veronica Falls - Veronica FallsAlbum qui, au moyen des vocalises de la sémillante Roxanne Clifford, mêle colère et naïveté, paillassons "bienvenue" et canons de fusils qui dépassent des meurtrières. Cohérent et sexy.
27 Girls - Father, Son, Holy GhostChristopher Owens, garçon sensible, remet le couvert. Les temps faibles se font rares, et même au bout d'une vingtaine d'écoutes du skeud, des nouveaux éléments s'offrent à nos oreilles chastes.
26 Yuksek - Living on the edge of timeQuelques rares pistes laissent une impression de déjà entendu, mais la grosse majorité des titres sont généralement excellents. La Champagne, c'est bien.
25 SebastiAn - TotalUne électro ultra classe, modérément rétro. Foutrement coolos.
24 Kurt Vile - Smoke ring for my haloDes ballades pop-folk qu'elles sont bieng. Un petit bijou.
23 Botibol - Born from a shoreUn peu long à démarrer, l'album prend de l'ampleur au fil du disque, en s'articulant autour de l'excellente Through The Mountains. A mi-chemin entre les Black Keys et les Fleet Foxes.
22 Kouyate-Neerman - Skyscrapers & DeitiesC'est foufou et à la fois d'une logique sans faille (xylophone). C'est inquiétant et rassurant à la fois. La bande-son de LA Noire, s'il était sorti sur Game Boy il y a 20 ans. Gavage.
21 Hauschka - Salon des AmateursJe me suis toujours demandé quels étaient les indices qui amenaient les musiciens avant-gardistes, minimalistes et expérimentaux à conclure de l'aboutissement ou non d'un album. Jouissance peu rencontrée depuis les opus du polonais, je suis en Europe de l'Est (Borat) et mon passeport est à jour.
20 Magnus Oström - Thread of lifeSorte de rencontre entre le classique, le jazz, et d'autres trucs assez obscurs. Pas loin d'être à la fois minimaliste, avant-gardiste et expérimental.
19 Esmerine - La LechuzaBon, le duo vient de chez Constellation, ça annonce la couleur. Pas manqué. C'est beau, bordé de violons et de harpe, et ça invite pas mal à l'émotion. L'âme de Lhasa de Sela n'est jamais loin.
18 Jacaszek - GlimmerJacaszek, ou l'homme qui aura la rouge à vie (rappelons qu'il a son meme). Une seule écoute de Glimmer, d'autres viendront évidemment, mais dans le doute, c'est évidemment du rouge.
17 La Iaia - Les Ratlles del BanyadorPeu de recul, mais la première écoute de cet album m'a procuré la même chose que l'écoute de mon premier Beirut. Dépaysement, joie. Classieux.
16 Tyler, the Creator - GoblinMon rythme d'un gigantesque album hip-hop US tous les deux ans est confirmé. Après Hezekiah - I predict a riot (2007) et Raekwon - Only built 4 cuban linx... pt.2 (2009), le jeune leader du collectif alternatif Odd Future me fout ma tatane avec un album entièrement fait main (textes + instrus). Puissant, je ne vois pas d'autre mot.
15 Arrington De Dionyso's Malaikat Dan Singa - Suara NagaAu jeu des comparaisons foireuses, c'est un peu comme du Burzum sous poppers, qui chanterait dans des langues latines, proches du portugais ou de l'indonésien. La BO d'un film trop barge de Jodorowski, genre Holy Mountain. Assez bluffant et réussi.
14 Stanley Brinks & the Kaniks - Jamaica InnAndre Herman Düne est inépuisable. Non content d'avoir sorti un très bon Strange Moosic avec son frangin, le plus schizophrène des franco-américano-suédois nous balance une petite pépite folk qu'il est fort aise d'écouter dans le train, dans sa voiture, à la plage, prend l'avion.
13 Theophilus London - Timez are weird these daysRappeur hipster, Theophilus London touche à tout, et il a les doigts propres.
12 Justice - AUDIO, VIDEO, DISCOAlbum de tubes. Après un très bon Cross, les parigots tapent à nouveau dans le mille, et c'était pas gagné d'avance.
11 We are enfant terrible - Explicit picturesElectro-pop no-fi, fookin sexy, qui sent moins les soirées de déchéance que leurs lendemains matins calvairiques. Un coup à se retrouver dans la bande son d'un épisode de Skins.
10 Tenhi - SaivoDark ambiant finlandais, donc bien. Comme un bateau échoué, laissé à l'abandon, et dans lesquels des âmes esseulées taperaient une partie de baccara. Énorme classe.
9 Declan De Barra - Fragments, Footprints & the ForgottenMagnifique, mais inqualifiable. Mais magnifique. Y a du Ennio Morricone, de la folk qu'elle est bieng, et le type a une voix monumentale.
8 Fleet Foxes - Helplessness BluesBon, il ne m'aura pas fallu plus de six écoutes intégrales pour kiffer d'un amour profond et sincère le sophomore (il faut amortir le mot) de la bande à Pecknold. Les barbes sont pérennes et mal dégrossies, les mélodies restent douces et lancinantes, et les harmonies vocales sont autant de portoloins menant vers des endroits vachement cool.
7 Stranded Horse - Humbling TidesSéminal et sémillant. Grosse grosse classe.
6 Meltones - Nearly ColoredTags : parigots, pop-rock, brit-pop. Premier album d'une bande de jeunots de Boulogne Billancourt qui chante en anglais. Dans la veine des Phoenix et autres Hushpuppies. Rafraichissant.
http://www.mymajorcompany.com/artistes/meltones/
5 Marcel Kanche - Vigiles de l'aubeTruc en français de jazzmen sous sédatifs, et ça tombe plutôt bien : j'adore le jazz, et les sédatifs encore plus. Perturbant et anatomique.
4 Tennis - Cape DoryRevival sixties qui tape dans mon coeur (Bam !). Tous les morceaux sont des bandes-sons de ta vie quotidienne merdique en puissance. J'aime, <3, ^^, ce genre de trucs.
3 J Mascis - Several shades of whyLe type a une voix classe. Le tout pourrait être chanté à la fois par une chorale gospel et en guise de BO pour un western spaghetti (carbonara). Puissant.
2 Danger Mouse & Daniele Luppi - RomeOn ne résiste pas à la hype. Le disque, dont se dégage une espèce de tristesse festive, est très réussi. Les participations de Norah Jones et Jack White sont p'taing de classe.
1 Destroyer - KaputtThumbs up pour le neuvième album solo du canadien Daniel Bejar (connu également pour avoir pas mal collaboré avec The New Pornographers), la farine y est omniprésente, la térébenthine traîne encore sur la table. Jouissance extrême. Jazz, sun, funk, et un peu fuck aussi. Chef d'oeuvre.